Impossible de fermer les yeux sur les excitantes chasses aux chiens courant de l'Ouest Canadien et la beauté des animaux qui y sont chassés. En collaboration directe et exclusive avec un outfitter réputé, passionné de chasse aux chiens et amoureux de la nature, la rencontre avec l'ours noir, le cougar, le lynx roux ou le lynx du Canada vous est possible. Un excellent produit, riche en adrénaline, pour les chasseurs globe-trotters en quête de grands espaces et de chasses atypiques!
Deux saisons, deux programmes de chasse différents
Les chasses de printemps : L'ours
Se mesurer à des fauves reste une expérience cynégétique peu commune. En Colombie-Britannique, dans l’extrême ouest du Canada, opportunité rare vous est donnée d’affronter ainsi plusieurs espèces de félins mais aussi l’ours noir. Ce dernier, bien supérieur en taille à son cousin de l’est, fait l’objet de chasses incroyables derrière des meutes de chiens spécialement créancées. Nous vous proposons là une véritable aventure des temps modernes.
Décors de westerns
Espaces vierges et montagneux infinis où se mêlent harmonieusement forêts sans fin, lacs, cours d’eau et vastes plaines parsemées de ranchs au sein desquels paissent d’imposants troupeaux d’Herefords et d’Angus, bienvenue en Colombie-Britannique. Dans cette ambiance de western, l’on s’attend à chaque instant à voir débouler la silhouette d’un John Wayne ou d’un Steeve Mc Queen. Mais, les cow-boys semblent avoir pour partie désertés les lieux au profit d’une incroyable faune sauvage à la tête de laquelle trône en maitre l’ours noir. C’est sur les traces de ce plantigrade mythique que nous vous proposons de vous élancer derrière d’impressionnantes et survoltées meutes de Plottshounds, des chiens courants américains spécialement créancés sur le plantigrade. Pour ce faire, Sable Safari dispose de plusieurs millions d’hectares dont une large partie n’est chassée que tous les 3 ou 4 ans au maximum.
Ancestral et high-tech à la fois
Chasser l’ours noir dans les immensités sauvages de la Colombie-Britannique implique en premier lieu de faire appel à des guides professionnels de grande expérience. En ce domaine, nous avons tissé un partenariat étroit et exclusif avec deux chasseurs d’exception. Ce binôme, doté d’une expérience impressionnante, est secondé par une meute de chiens toute aussi incroyable. Équipés de colliers GPS, les limiers, à la finesse de nez et au courage rares, sont placés à l’arrière de pickups tandis que les guides sillonnent au ralenti, chacun de leur côté, les pistes forestières. Dès qu’une voie est croisée, les rapprocheurs donnent de la gorge. Ceci provoque l’arrêt immédiat du véhicule puis l’inspection minutieuse du sol alentour à la recherche d’indices. Si des pieds frais sont repérés, deux chiens sont affranchis dans la foulée. Ces derniers ne tardent pas alors à s’engouffrer sous couvert et à disparaître dans la profondeur des tènements. Leurs récris s’éloignent peu à peu puis finissent par s’estomper totalement. Dès lors, il ne reste plus pour vivre l’évolution de la chasse que les écrans GPS. Il est, en effet, illusoire d’espérer suivre la traque à pieds tant le biotope est dense et pentu tandis que l’ours est capable de faire de nombreux kilomètres au grand galop pour semer ses poursuivants. Un genre de chasse à courre des temps modernes.La priorité des guides est donc de se rapprocher le plus près possible de l’action en voiture pour lâcher le reste de la meute (7 à 8 chiens) qui va apporter davantage de vigueur et donc de la pression supplémentaire sur le gibier. Chose faite, il faut encore patienter jusqu’aux signes de ralentissement du fauve. Ceci se traduit souvent par des fermes roulants à répétition ou par une montée à un arbre. Selon les cas, cela peut prendre de 10 minutes à 10 heures. Quand la chasse semble enfin se stabiliser, les hommes doivent rejoindre l’action qui peut se situer à plus d’une heure de marche (quelques fois bien davantage) du 4x4 car les pistes carrossables ne sont pas légions. L’exercice est physique et la montée d’adrénaline puissante lorsque l’on s’approche enfin du théâtre des opérations. La suite est une affaire d’adresse et de sang-froid. Tirer un ours perché dans un arbre est une chose, mais faire feu au milieu des chiens en est une autre...
Hébergement rustique
Selon la zone de chasse désignée, deux types d’hébergements sont proposés par nos associés de Colombie-Britannique. Le premier se résume à une cabane en bois rustique offrant 6 couchages en cabines doubles. Le confort y est très sommaire mais le temps passé dans ce réduit est court. Le second site est un camp de toiles spacieux et relativement confortable qui est implanté en pleine nature, au cœur des territoires de chasse. L’ambiance y est fort sympathique. Nos partenaires déterminent au dernier moment lequel des sites ils vont occuper en fonction de l’activité des ours.
À table
Il n’est pas vraiment possible de parler de gastronomie lorsque l’on évoque la cuisine en Colombie-Britannique. Les petits déjeuners sont très copieux tandis les déjeuners sont le plus souvent oubliés au profit de barres chocolatées, de chips et autres cacahuètes salées consommées en voiture en roulant. Il est bien évidemment impossible de couper la chasse pour une pause casse-croûte. Le diner est généralement pris très tôt et vite expédié. Selon les sites de chasse, il peut être pris dans un restaurant, un snack ou au camp. Dans tous les cas, personne ne meurt de faim, rassurez-vous.
Acheminement
La Colombie-Britannique se mérite. Le voyage transatlantique implique au minimum une escale à Vancouver, et parfois une précédente à Montréal ou Toronto, pour rejoindre la ville de Kamloops à l’extrême ouest du Canada. Une nuit d’hôtel est ensuite indispensable avant de rejoindre en quelques heures, par la route, l’une des bases choisie par les guides.
Généralités
Chasser l’ours noir aux chiens courants est une expérience exceptionnelle et méconnue que bien peu de français ont à ce jour eu la possibilité de tenter faute de bonne adresse. Or, nous avons, dans ce domaine, la chance d’avoir découvert un produit unique et complètement différent de ce qui peut se faire à l’est du Canada, au Québec notamment. En Colombie-Britannique, il n’est ni question d’appât, ni question d’affût. L’action est garantie tout comme la mise en présence d’au moins un plantigrade digne de ce nom durant le séjour.
Notez qu’à l’ouest du Canada les ours peuvent être noirs ou bruns et leur poids peut atteindre 220 kilos. Il faut tout le savoir-faire des guides ainsi que le courage et la détermination des Plottshounds pour parvenir à bloquer l’un de ces monstres. Par ailleurs, opportunité est donnée de tirer deux spécimens au cours d’un même séjour à la condition express que ceci ait été prévu à la signature du contrat.
Il est très important, avant d’envisager ce type d’aventure que les prétendants au voyage mesurent parfaitement l’étendue de leurs capacités physiques. Certains sont capables de grandes prouesses d’autres sont beaucoup plus limités. Tous sont cependant assurés d’avoir leur chance de récolter un ours, mais il est indispensables pour les guides de connaître les possibilités de chacun afin qu’ils s’adaptent à toutes les situations. Les chasseurs moins « affûtés » seront prioritairement conduits sur les animaux les plus accessibles depuis les véhicules.
L’avis du spécialiste
« La beauté des paysages de la Colombie-Britannique n’a d’égal que ces densités d’ours noir. Les grands fauves sont partout, restent à faire pleine confiance aux guides et à leurs meutes pour les débusquer. Ces chasseurs des temps modernes, hommes et chiens, nous ont simplement ébloui par leur talent et leur savoir-faire. Ils nous ont fait vivre des moments d’intenses émotions face à des monstres de puissance survoltés. Les amateurs de sensations fortes sont sûrs de trouver leur compte avec ce produit… pas vraiment comme les autres ».
Philippe Aillery – Journaliste Reporter – Spécialiste de la chasse à travers le monde
