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CHASSE AU CONGO "L'important n'est pas le tableau mais la manière de le peindre"

REPUBLIQUE DU CONGO
Congo - Brazaville, en pays Baka
Approches et appels sous la canopée

Aux confins du Congo Brazzaville et du Cameroun, au cœur de la forêt équatoriale, vit, presque secrètement, une faune sauvage insoupçonnée. Cet envoutant endroit est le royaume des pygmées Baka, le peuple des chasseurs-cueilleurs. En leur compagnie et celle de guides de chasse de renom, nous vous proposons des séjours d’exception sur les traces d’animaux mythiques tel le bongo, le sitatunga ou encore le céphalophe à dos jaune. Des gibiers difficiles pour une expérience irremplaçable…

Une référence pas comme les autres

La forêt équatoriale, celle que les anglophones appellent « Rain forest » et que nous nommons aussi forêt pluvieuse en français, reste un endroit unique en Afrique où l’eau et les végétaux de toutes tailles sont omniprésents et indissociables. Culminant à plus de 40 mètres, la canopée garde sous sa chape un monde mystérieux et luxuriant qui inquiète le néophyte et enchante l’initié. A quelques heures de la ville de Ouesso, au nord-ouest de la République du Congo, nous avons établi un partenariat étroit avec le concessionnaire d’un immense territoire qui offre la possibilité de se mesurer à de très discrètes et emblématiques espèces dont chaque rencontre nécessite chance et abnégation. Car, sachez-le, en forêt équatoriale, rien n’est jamais gagné à l’avance même si tout est très professionnellement mis en œuvre, à travers la zone que nous commercialisons, pour favoriser les contacts. Chaque prélèvement a donc la saveur de l’exploit.

Personne mieux que les Baka ne connait l’art de la chasse en forêt équatoriale. Remonter des traces des grandes antilopes ou prendre part à des séances d’appels aux céphalophes à leurs côtés demeure par conséquent un privilège rare. Les inspections quotidiennes réalisés aux salines permettent de se rendre compte, via les empreintes et les images des pièges-photos, que la forêt grouille de vie en tous genres. Mais le point commun entre tous ces occupants reste la discrétion. Il faut donc un moral d’acier pour parfois déambuler des matinées entières en forêt sans croiser âme qui vive. Fort heureusement, les sorties d’après-midi, davantage axées sur la récolte des divers céphalophes, garantissent quasi-systématiquement de voir débarquer à portée de fusil au moins un représentant de l’une ou l’autre des espèces présentes.

Côté chasse

Tous ceux qui ont déjà fréquenté la forêt équatoriale savent que les meilleurs atouts du chasseur en pareil biotope sont avant tout son mental puis, plus accessoirement, son physique. Partir en s’imaginant trouver bongos, sitatungas, buffles nains et autres céphalophes couchés au pied de chaque arbre serait une grave erreur. La pluie, fréquente, est aussi un allié précieux. Sans elle, la découverte des pieds frais s’avère une chose compliquée. Quand tous les éléments se conjuguent enfin, débute alors la vraie chasse.

Secondés par leurs grouillants chiens basenjis, les Baka remontent les indices quasiment invisibles du bongo pour provoquer le ferme et permettre au chasseur de s’approprier, le plus souvent à bout touchant, la fabuleuse antilope à la robe et au cornage unique. Nombre de ces animaux hantent le territoire. Le bongo s’impose comme le gibier phare de la concession. C’est sur lui que se concentrent tous les efforts avant d’envisager la suite du safari. Quelques fois, un guib d’eau (sitatunga) ou plus rarement un céphalophe à dos jaune ou un buffle nain est aussi porté au tableau.  Ceci est sans compter bien évidemment sur les prélèvements presque garantis des petits céphalophes chassés à l’appel.

Agréable camp de bois

Si la forêt est un lieu sombre et fermé, le camp qui sert d’hébergement à nos visiteurs se veut à contrario aéré et confortable. Implanté sur une rive de la rivière Ngoko, il fait face au Cameroun. Quatre cases confortables équipées de climatiseurs et de sanitaires individuels avec eau chaude, garantissent des conditions de vie très agréables en dehors des bivouacs organisés de temps à autres en extérieur. Une vaste construction abrite par ailleurs le salon-bar- salle à manger - cuisine. Cases du personnel, remises de stockage et atelier de taxidermie complètent l’infrastructure. La cuisine servie est simple mais très convenable.

Acheminement

Arrivé depuis Paris à Brazzaville en fin de journée, une nuit dans la capitale est inévitable avant un départ matinal par la route à bord de confortables 4x4. Il faut alors compter, avec les quelques pauses, 13 heures pour atteindre les portes du camp. Cette longue traversée permet une immersion progressive à travers le pays. Le privilège de chasser en forêt est à ce prix tant que la ligne aérienne Brazzaville/Ouesso ne soit pas totalement rétablie. Au retour de la chasse, une nouvelle nuit dans la capitale est à prévoir.

L’avis du spécialiste

"Fascinant univers forestier tropical… J’ai eu le plaisir de le fouler longuement tant au Cameroun qu’au Congo Brazzaville. Et, le moins que je puisse affirmer est que je ne suis pas resté insensible à cet environnement qui sort à tous points de vue des sentiers battus. J’ai d’abord et avant tout beaucoup apprécié ma découverte du peuple Baka. Ces gens, ne laissent personne indifférent. Leur joie de vivre n’a d’égal que leur passion de la chasse. Tous les sens en alerte, ils sont capables de remonter des pistes insignifiantes jusqu’à vous conduire à quelques mètres seulement d’un splendide bongo tenu au ferme par leurs chiens. Si la chance s’en mêle, ceci arrive parfois, c’est un sitatunga ou un buffle nain qu’ils surprennent en approchant discrètement les salines. Les gorilles font aussi régulièrement partie du spectacle. Croiser ces impressionnants primates est toujours un grand moment. Il est vrai que tout cela se mérite. Se rendre sur zone est un peu long tandis que l’évolution en forêt peut devenir monotone en l’absence de rencontre. Mais tous ces petits aléas sont bien vite oubliés quand s’annonce la rencontre avec l’un ou l’autre des habitants de la rain forest congolaise. "

Généralités

L’univers confiné de la forêt tropicale est un écrin de choix pour le chasseur collectionneur désireux de tenter de récolter des trophées qu’il ne croisera nulle part ailleurs. Le Congo Brazzaville a fait ses preuves en la matière et nous sommes particulièrement ravis de pouvoir disposer désormais de cette destination à notre catalogue. Comme évoqué déjà à travers la présentation de cette référence, il faut garder en mémoire que la chasse en milieu forestier tropical requiert beaucoup de patience. Les échecs sont très peu nombreux, mais ils sont possibles et il est de notre rôle de vous en informer.

Le mieux pour aborder la forêt est de partir avec l’esprit d’un explorateur qui ne sait pas ce qui l’attend et de profiter de chaque instant au contact des extraordinaires Baka. Souriants, blagueurs, chasseurs invétérés, naturalistes d’exception, marcheurs infatigables, ils font partie intégrante du séjour. Une villégiature à leurs côtés offre une autre vision du monde. Grâce à eux vous apprendrez les bases de la vie sous la canopée et aurez peut-être la chance de voir, outre les espèces gibiers, les gorilles, les éléphants de forêt, les chimpanzés et d’autres primates de plus petite taille ainsi que les vols de gris du Gabon, de touracos géants ou de grands calaos…

picto période voyage chasse sable safari

PÉRIODEMai à Septembre

picto confort voyage chasse sable safari

CONFORT

★★★★
picto difficulté voyage chasse sable safari

DIFFICULTÉ

★★★★★

Nos voyages de chasse au Congo permettent ...

la chasse du bongo

de chasser le guib d’eau (sitatunga)

la chasse du céphalophe à dos jaune

de chasser le buffle nain