La chasse à l’ours noir fait partie des expériences incontournables à découvrir au Québec. Dans la belle province de l’Outaouais, SABLE SAFARI détient les droits exclusifs, pour l’ensemble du marché européen, de la commercialisation d’une zone de grande forêt particulièrement riche en « baribals ». Et comme les fameux plantigrades ne font l’objet que d’affûts crépusculaires, la pêche des carnassiers, sur des lacs fabuleux, occupe avantageusement le reste du temps pour ceux qui le désirent. Un mixte original qui mérite vraiment le détour.
Une allure de création du monde
Le terme « gigantesque » est sans aucun doute le plus approprié pour définir l’étendue de notre territoire de chasse à l’ours dans l’Outaouais. Vous comprendrez mieux lorsque nous vous aurons annoncé qu’il s’agit d’un secteur de 335 km² auxquels s’ajoute un très large accès à la réserve faunique de la Vérendrye. L’ensemble représente une surface chassable de 1000 km² alternant forêts de feuillus et de résineux ainsi que d’innombrables lacs et rivières. Ces très harmonieux paysages ont des allures de création du monde.
Affûts, plombettes, leurres et morts-maniés
Printanière, la chasse de l’ours noir est la seule activité cynégétique possible à cette période de l’année malgré la présence d’autres gibiers tel, entre autres, l’orignal, la gelinotte huppé ou encore le lièvre variable. L’exercice consiste en des séances d’affût dans une cache spécialement aménagée et implantée à environ 80 mètres d’un point appâté au quotidien. Placé par votre guide, vous restez seul durant la chasse et demeurez l’unique décisionnaire d’ouvrir le feu ou non quand se présente un baribal. Ce dernier est d’une discrétion déconcertante. Il fait de surcroit preuve d’une extrême méfiance. Au moindre bruit suspect, l’animal détale à une vitesse fulgurante. Le moment le plus propice à la récolte du plantigrade est compris entre la fin de l’après-midi et la tombée de la nuit. Ces quelques heures d’attente sont sources de très grandes émotions.
Il est très rare de rentrer de la chasse à l’ours avant 23h30. Une nuit réparatrice s’impose donc ensuite. Il faut, après, patienter jusqu’au lendemain soir pour entamer une nouvelle sortie. Dès lors, afin d’occuper agréablement le temps libre, nous vous proposons, en option, de vous essayer à la pêche des carnassiers qui hantent tous les lacs du territoire, dont celui qui vous tend les bras à la porte de votre chalet. Sandres, brochets et autres touladis sont omniprésents. Les habitués pourront s’élancer seuls à la recherche de ces espèces. Pour les autres, les services d’un guide professionnel sont suggérés. Dans tous les cas, vous vivrez de passionnantes séquences et sortirez forcément quantités de poissons.
Un air de camping
Plus de soixante-dix kilomètres d’une piste forestière très roulante séparent la route nationale de notre réceptif. Il faut voir, dans ce détail, une garantie de calme et d’immersion en pleine nature. Au terme de ce cheminement, vous découvrirez alors un mini village de chalets en bois disséminés sur plusieurs hectares sur l’une des rives d’une véritable petite mer intérieure formée par le majestueux lac Séguin. Un spacieux bar restaurant, tout à fait typique, fait office de lieu commun. Non loin de là, mis à disposition des visiteurs, sur la plage, plusieurs aires de pique-nique et un barbecue. Un embarcadère et une flottille de chaloupes à moteur complètent ce décor enchanteur planté en lisière de forêt. L’ensemble a des allures de camping. Une formule d’hébergement particulièrement prisée par les nord-américains.
Côté privé
Comme évoqué précédemment, des chalets en bois servent de logements au sein de notre structure d’accueil. Pas de première jeunesse, ces bâtisses sont cependant parfaitement entretenues. Construites hors-sol, toutes disposent d’une terrasse, d’une cuisine entièrement équipée, d’une salle-à-manger, d’un chauffage, de sanitaires complets avec eau chaude et de deux chambres doubles dotées d’une bonne literie. L’ensemble est propre et confortable.
À table
La gastronomie, telle que la conçoivent les français, n’est pas, de manière générale, l’apanage du Canada. Mais, comme partout dans le monde, une exception confirme toujours la règle. C’est ainsi que notre partenaire québécois emploie un cuisinier aux origines russes dont le tour de main s’avère surprenant. Ce chef, adorable au demeurant, rivalise d’ingéniosité pour concocter de savoureux et copieux plats. Ceux-ci sont uniquement servis lors des diners d’avant chasse. Car, habitudes nord-américaines obligent, les repas s’articulent autour d’un très solide petit déjeuner suivi, en milieu de journée, par une pause sandwichs, puis du vrai repas que nous venons d’évoquer. Si ce programme restauration peut paraître surprenant, il ne laisse cependant jamais personne sur sa faim.
Acheminement
Aussitôt sortie de l’aéroport de Montréal, les chasseurs sont pris en charge par notre transporteur et l’un de ses très confortables véhicules. Le cap est alors mis vers le nord-ouest et il faut compter 4h30 pour rejoindre notre territoire, rien d’insurmontable donc. Sur place, les déplacements pour la chasse sont effectués à bord d’énormes 4x4 de bonne qualité.
Généralités
Affûter l’ours noir n’est pas banal, même si certains chasseurs estiment que le baribal n’a rien de comparable physiquement avec un ours brun de type grizzly ou kodiac. Si cela est incontestable, il n’en est pas moins vrai que le plantigrade présent au Québec procure aussi d’intenses émotions lorsqu’on le voit débarquer discrètement face à soi. Retenez au passage que le trophée record prélevé sur notre zone affichait 163 kilos sur la balance, ce qui n’est pas rien.
D’autres critiques aussi le fait que le tir à l’appât n’est pas sportif. Or, sans ce subterfuge, les chances de tir seraient infimes alors qu’il est une nécessité au Canada de réguler les populations d’ursidés. Le lion, le léopard, le sanglier, pour ne citer qu’eux, sont aussi régulièrement chassés à l’appât sans que personne n’y trouve rien à redire…
Enfin, sachez que nous garantissons à nos chasseurs la mise en présence avec, au minimum, un ours représentatif au cours de leur villégiature, ce qui se produit 99 fois sur 100. Si tel n’est pas le cas, nous nous engageons à vous offrir une nouvelle chance au cours de la saison suivante.